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Université de Bordeaux
LabEx COTECluster of Excellence
Cluster of excellence
 

EXPOMETAL

Transfert d’une méthode d’évaluation de l’exposition résiduelle aux contaminants après une opération de restauration écologique (UMR Biogeco/Mairie de Bordeaux)

En 2013, la Mairie de Bordeaux a sollicité les compétences de M. Mench (DR. INRA) et de L. Marchand (post-doc) pour une expertise en restauration écologique sur le débouché du nouveau pont Chaban-Delmas, reliant la rive droite de la Garonne à la rive gauche au niveau du Port de la Lune. Afin de circonscrire les risques liés à l’exposition aux métaux et hydrocarbures, la ville de Bordeaux a fait appel à l’UMR BIOGECO pour pouvoir se former d’abord à l’établissement d’un diagnostic de contamination des sols du site, puis à l’élaboration d’un projet de réhabilitation écologique des fonctions des sols visant à réduire l’exposition des récepteurs biologiques, dont l’Homme, aux contaminants. Ce projet a été mis en oeuvre au printemps 2013.

Après 2 ans de suivi par l’UMR BIOGECO, le projet EXPOMETAL vise à transférer la méthode de suivi des fractions totale et biodisponible des contaminants dans les sols ainsi que celle pour déterminer l’imprégnation des récepteurs biologiques (modèle Luzerne) aux services techniques de la Mairie de Bordeaux. A l’aide de ces méthodes, et dans le cadre d’une utilisation de routine, l’objectif est qu’ils obtiennent une information plus réaliste, et à moindre coût, de l’évolution de l’exposition aux contaminants dans les sites contaminés qu’ils gèrent.

Le projet transfert COTE a permis d’élargir le suivi des voies de transfert de contaminants, initialement basé sur le suivi d’éléments traces, vers une évaluation plus poussée, incluant les hydrocarbures polycycliques aromatiques. Ce type de polluant est très présent dans les remblais et technosols de l’agglomération bordelaise ; de fait, les services techniques doivent le prendre en compte dans leurs travaux de réhabilitation des fonctions écologiques des sols, pour protéger les récepteurs biologiques, dont l’Homme, proposer des trajectoires efficaces, stable et potentiellement résilientes aux contraintes abiotiques et biotiques, pour atteindre les services écosystémiques recherchés.

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